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Guide et outils des RH pour les employeur·euse·s, meilleures pratiques et projets pilotes pour les jeunes

Du fait de la demande croissante de main-d’œuvre qualifiée, il est devenu évident que le secteur de l’électricité devra élaborer de nouvelles stratégies durables en matière de recrutement.

La population autochtone du Canada (aussi appelée Premières Nations) constitue une source sous-utilisée : elle croît presque six fois plus vite que le reste de la population canadienne et est souvent jeune, accessible et prête à intégrer le marché du travail. De plus, de nombreuses communautés autochtones sont situées à proximité d’installations électriques. Malgré ces avantages, divers obstacles empêchent les Autochtones de participer pleinement au marché du travail dans le secteur de l’électricité. Afin de contribuer à surmonter ces obstacles et à soutenir l’établissement de relations entre l’industrie et les communautés autochtones, Ressources humaines, industrie électrique du Canada (RHIEC) a conçu l’Initiative sur la participation des Autochtones au marché du travail.

Télécharger le rapport

Couverture du rapport de projet de l'Initiative sur la participation des Autochtones au marché du travail

Obstacles à la participation

Pour mettre en place une plateforme axée sur une stratégie, RHIEC a relevé cinq catégories d’obstacles importants à la participation des Autochtones au secteur de l’électricité.

Dix conseils pour une stratégie fructueuse

Propositions stratégiques

L’initiative repose sur quatre propositions stratégiques visant à assurer le succès :

Programme d’initiation aux métiers de l’électricité

Le Programme d’initiation aux métiers de l’électricité a été créé pour permettre aux adultes autochtones de se familiariser avec les métiers spécialisés et de mettre à niveau leurs compétences. RHIEC, de concert avec d’autres parties prenantes, a conçu et testé, dans le cadre de l’IPAMT, des éléments clés visant une initiative transférable et évolutive menée par un programme pilote.  Le programme pilote de 2011 a offert à des adultes autochtones une initiation à la formation préparatoire aux métiers, et ce, sur une période d’environ 15 semaines, de janvier à avril, à Happy Valley-Goose Bay (Terre-Neuve-et-Labrador). Le programme a été lancé et coparrainé par RHIEC et le Partenariat pour la formation des Autochtones du Labrador (PFAL).

Dans l’ensemble, il semble que les participant·e·s aient été satisfait·e·s du contenu et de la conception du programme et que celui-ci a atteint le résultat escompté. Les 9 participant·e·s ont tou·te·s suivi les 14 semaines d’enseignement initialement prévues à l’horaire, et plusieurs ont également complété la semaine de formation continue. Sur les 8 étudiant·e·s qui ont suivi des cours crédités, 4 ont obtenu un crédit en communication en milieu de travail et 5 ont obtenu un crédit en compétences en milieu de travail. Les apprenant·e·s ont été prié·e·s de remplir de brefs questionnaires, à 5 moments distincts, afin de fournir leurs commentaires sur le programme; le degré de satisfaction des étudiant·e·s à l’égard du contenu du programme et de son exécution s’est avéré élevé, selon leur rétroaction. Les étudiant·e·s ont estimé avoir reçu suffisamment de renseignements sur chaque métier pour être en mesure de prendre une décision éclairée concernant les prochaines étapes de leur avenir professionnel. La plupart des participant·e·s ont pu choisir facilement, soit d’entamer une carrière dans le secteur de l’électricité et des énergies renouvelables (5 personnes sur 9), soit de poursuivre une carrière dans un autre domaine. Une ou deux personnes étaient toujours indécises à la fin du programme. Lorsqu’on leur a demandé directement si le programme avait tout de même répondu à leurs attentes, ces étudiant·e·s ont affirmé que de leur expérience se dégageait un résultat constructif et positif.

Camps pour jeunes autochtones « Avenir brillant »

RHIEC a créé l’initiative des camps de jeunes afin de s’attaquer à l’un des principaux obstacles à l’augmentation de la participation des Autochtones au secteur de l’électricité : un niveau d’instruction limité en mathématiques et en sciences, qui est nécessaire pour décrocher un emploi dans l’industrie. Les camps sont destinés aux jeunes préadolescent·e·s (âgé·e·s d’environ 10 à 13 ans). Les participant·e·s développent un intérêt, des connaissances et une confiance en soi, des éléments essentiels pour faire de bons choix d’éducation et de carrière.

Le programme du camp comprend un mélange d’activités pratiques et de discussions animées. Le respect des cultures autochtones est intégré aux activités de la semaine, notamment : un·e Aîné·e local·e participe à l’ouverture ou à la fermeture du camp, en offrant une prière ou une cérémonie de purification (selon les traditions culturelles de la communauté en particulier). Des activités adaptées aux cercles d’accompagnement sont également utilisées comme méthode pour explorer les perspectives des participant·e·s en matière de carrières, de forces personnelles et d’enseignements tirés du camp.

Ressources pour prendre contact

Initiatives recommandées

Les initiatives recommandées ont été sélectionnées sur la base des quatre propositions stratégiques, à prendre en compte : les mesures à court et à long terme menant à une augmentation durable de l’engagement des travailleur·euse·s autochtones dans le secteur; les initiatives pouvant être menées à l'échelle nationale, provinciale ou locale; les investissements et solutions qui ne semblent pas déjà être totalement en place; et les initiatives pouvant être combinées en vue de réaliser plusieurs objectifs.