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À propos

Le secteur de l’électricité s’est principalement fié à la même technologie au cours des 100 dernières années. Cependant, les nouvelles technologies (comme l’automatisation et les systèmes informatisés) transforment le monde des affaires et il en résulte une nécessité manifeste d’acquérir des compétences nouvelles.

Ce phénomène a engendré le besoin d’avoir des employé·e·s spécialisé·e·s dans les systèmes en place ainsi que dans les nouvelles technologies, et ce, afin d’être en mesure de soutenir les sous-secteurs traditionnels de la production d’électricité, en plus de ceux en pleine croissance. Cela dit, les études sur l’information relative au marché du travail effectuées par Ressources humaines, industrie électrique du Canada (RHIEC) en 2008 ont révélé que 28,8 % des travailleur·euse·s du secteur de l’électricité approchaient de la retraite. Ainsi, l’industrie de l’électricité a besoin d’un système de gestion des connaissances pour transférer le savoir organisationnel aux nouveaux·elles employé·e·s.

Le projet de gestion et de transfert des connaissances vise à cerner les pratiques exemplaires au sein de l’industrie de l’électricité au Canada, pour ensuite fournir des recommandations stratégiques permettant de planifier efficacement le transfert du savoir.

Deux ingénieurs électriciens professionnels en uniforme de sécurité travaillant ensemble dans la salle de contrôle d’un site industriel.

Ressources

Gestion des connaissances et transfert des connaissances – quelle est la différence?

La gestion des connaissances est la création, la saisie, l’organisation, le partage et la mise à profit des connaissances explicites considérables au sein d’une organisation. Les connaissances explicites représentent les informations articulées, qui sont exprimées et enregistrées sous forme de mots, de nombres, de codes, de formules mathématiques et scientifiques, ainsi que de notations musicales. Les connaissances explicites sont faciles à communiquer, à stocker et à diffuser; il s’agit du savoir que l’on retrouve dans les livres, sur le Web et à travers d’autres modes de transmission visuels et oraux. Le transfert des connaissances est la capacité de transmettre officiellement des connaissances spécialisées, tacites et explicites, que des individus ou des unités opérationnelles détiennent au sein d’une organisation. Les connaissances tacites représentent la mine d’informations cachées, non écrites et non orales, que presque chaque personne ordinaire détient, fondées sur ses émotions, ses expériences, ses intuitions et observations, ainsi que son savoir intériorisé. Ce qui est essentiel, c’est que l’on sache où les connaissances se trouvent, afin qu’elles puissent être transmises, si nécessaire.

Le transfert de connaissances est souvent un processus plus complexe, car il tente de codifier et de transmettre le savoir que les gens ont en tête, comparativement aux données documentées de façon tangible. Il s’agit alors d’une transition qui passe d’une « collecte » d’informations à une « création de liens » entre les personnes qui détiennent les connaissances et celles qui en ont besoin.

Groupe d’ingénieurs électriciens en uniforme de sécurité travaillant ensemble dans la salle de contrôle d’un site industriel.

En quoi consiste le projet de gestion et de transfert des connaissances?

Deux ingénieurs électriciens professionnels en uniforme de sécurité travaillant ensemble dans la salle de contrôle d’un site industriel.

Le projet de gestion et de transfert des connaissances de RHIEC a été conçu en vue de répertorier et d’évaluer les processus de transfert de connaissances en place, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’industrie. Le projet fournit un recueil d’outils et de ressources destiné aux responsables en RH, afin de les appuyer dans l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies efficaces de gestion et de transfert des connaissances. Il n’y a pas qu’une seule bonne solution ou approche pour gérer et transmettre efficacement les connaissances. Chaque organisation doit aborder ce processus en comprenant bien où se situent ses points faibles, en sachant où elle est le plus à risque de perdre son savoir, soit en son sein ou au moment du départ à la retraite des employé·e·s, et en bâtissant une culture organisationnelle destinée à l’acquisition et au partage des connaissances.

RHIEC a produit un rapport étoffé visant à aider les organisations du secteur canadien de l’électricité dans l’élaboration d’approches sur mesure, qui répondent à leurs besoins distincts.

Remerciements

La création de la trousse d’outils pour la gestion et le transfert des connaissances au sein du secteur canadien de l’électricité et des énergies renouvelables a été rendue possible grâce à la participation et au soutien des organismes suivants :